1ère Eucharistie et profession de foi 
 
Elles sont préparées tout au long de l'année par les catéchistes, les enseignants et les prêtres . Il est important que les familles participent régulièrement à la messe tout au long de l'année, afin de préparer eux-mêmes leurs enfants à ces démarches .

Des temps forts et retraites sont proposés

PREMIÈRE EUCHARISTIE
Pour les trois Communautés Chrétiennes Locales de Saint Pol de léon, de Notre-Dame de Callot, et de la baie du Kernic, des réunions pour les parents des futurs 1ers communiants sont prévues .
Au cours de ces rencontres, tous les renseignements concernant la préparation de ce sacrement seront donnés. Les parents qui peuvent se rendre disponibles pour épauler les catéchistes lors des différentes étapes peuvent se faire connaître auprès d'elles.

Étapes pour les Communautés Chrétiennes Locales
• Temps forts obligatoires sont programmés :
Célébration de la 1ère Eucharistie


PROFESSION DE FOI

Une réunion de présentation pour l'ensemble des familles de la paroisse Saint Paul Aurélien avec en général un temps de présentation de 45mn pour deux groupes distincts, l'un pour les parents et l'autre pour les enfants.
Ce temps de présentation est suivi d'une célébration.  

   Les groupes de catéchèse sont formés au sein des collèges catholiques (St Joseph de Plouescat, ND d'Espérance de Cléder, Ste Ursule de St Pol de Léon) et en paroisse pour les enfants scolarisés dans l'enseignement public (Plouescat, Carantec et Saint-Pol de Léon).
   La préparation pour la profession de foi se fait dans les groupes de catéchèse mais également lors de temps forts.

Trois temps forts sont programmés :
Habituellement
• A l'abbaye de Landévennec.
• Au collège Ste Ursule à St Pol de Léon
• Au Centre missionnaire de Guiclan
Ces évènements sont obligatoires.
   Le déplacement à Landévennec se fait par car au départ de Plouescat et de St Pol de Léon.
(Les informations concernant les temps fort sont communiqués en temps voulu dans les annonces paroissiales).
Matériel nécessaire : un pique-nique, trousse, vêtements de pluie et chaussures adaptées pour l'extérieur et bonne humeur...)
 
La profession de foi n'est pas seulement l'affaire des enfants et des catéchistes, c'est pourquoi nous invitons les enfants et leurs familles à prendre part le plus souvent possible à la messe du dimanche. Les enfants pourront y être acteurs (lecteurs, service d'autel, service)

Les dates des cérémonies sont communiquées dans les annonces paroissiales


Histoire de la Profession de foi

De la communion solennelle à la profession de foi

C'est à partir des années 50 que l'on commence à situer la profession de foi dans son rapport au baptême et à la communauté
En Occident, jusqu'au XIIe siècle, baptême et première communion étaient reçus simultanément. À la suite du 4e concile du Latran (1215), qui reporte la première communion à « l'âge de discrétion », la première communion se voit retardée à l'âge de 7 ou 12 ans, voire plus tard encore.

« Alors qu'avant, les sacrements de l'initiation chrétienne faisaient la maturité spirituelle, désormais c'est la capacité de discernement qui donne accès à la communion », explique le P. Jean-Paul Russeil, professeur de théologie à Poitiers

Première eucharistie

Avec le concile de Trente (1545-1563), la première communion est solennisée, sous l'influence notamment de saint Vincent de Paul. Les enfants y sont préparés, ce qui permet d'édifier aussi les parents.
À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle et jusqu'en 1910, la première communion devient ainsi une véritable tradition culturelle.

Une profession de foi au cours de la messe

Tout change quand Pie X promulgue son décret Quam singulari (1910), qui autorise les enfants à communier dès 6-7 ans.
On en vient alors, afin de maintenir un certain nombre d'années de catéchisme, à distinguer la première « communion privée » se faisant en famille, de la « communion solennelle, vers 10-11 ans, se faisant devant tout le monde et ne relevant plus d'une initiation sacramentelle ».

Dès 1936, l'assemblée des cardinaux et archevêques de France, sensible à l'ambiguïté de cette célébration, suggère que « l'on donne à la communion solennelle, comme caractère essentiel, celui d'une profession de foi faite au cours de la messe ».
Du coup, dans les années 50, on commence à lier la profession de foi de la communion solennelle au renouvellement annuel par tous les chrétiens de la profession de foi baptismale, au cours de la vigile pascale, comme l'avait remis en valeur Pie XII.
« On vise ainsi à situer cette profession de foi dans son rapport au baptême et à la communion et dans son rite liturgique et communautaire », poursuit le P. Russeil. D'où l'apparition de l'aube, vêtement blanc qui, avec la croix et le cierge, rappelle cette dimension baptismale. » Ceci n'empêche pourtant pas l'appellation de « communion solennelle » de se perpétuer dans les mentalités.

Claire Lesegretain