
Sacrement de la confirmation
Pourquoi être confirmé ?
« Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » Epitre de Jacques 4,8
La Confirmation est un sacrement, c’est-à-dire une rencontre avec le Christ, elle fait partie avec le Baptême et l’Eucharistie, des sacrements d’initiation chrétienne, ces sacrements nous introduisent dans la foi.
Le Baptême nous relie au Christ, l’Eucharistie nous unit au Christ, et la Confirmation nous offre son Esprit.
Avec la Confirmation nous devenons adultes dans la foi.
La Confirmation vient du latin confirmatio ce qui veut dire « renforcement, affermissement ». De même que l’Esprit-Saint est descendu le jour de la Pentecôte sur les disciples rassemblés, il descend aussi sur tout baptisé qui demande à l’Eglise le don de l’Esprit.
La Confirmation affermit celui-ci et le fortifie pour témoigner en faveur du Christ.
Ce sacrement est proposé aux jeunes tout de suite après leur Profession de Foi, pour leur permettre de garder une certaine dynamique à la suite du Christ et de grandir dans la foi.
Des rencontres sont proposées tous les 2 mois environ pendant 1 an et demi pour que les jeunes approfondissent leur foi personnellement mais aussi avec les autres : on n’est pas chrétien tout seul.
Ils apprennent à découvrir le Christ dans leur vie de tous les jours au travers des textes bibliques, au travers de la prière, en écoutant des témoins par exemple.
Le but est de leur donner des « outils » qui leur serviront tout le temps.
La Confirmation est un cheminement pour essayer de s’approcher d’une façon plus intime du Christ.
Être confirmé donne tout son sens quand on est appelé à devenir parrain ou marraine lors d’un baptême par exemple, comme de trouver sa place dans l’Eglise.
Pour les jeunes, un nouveau groupe vient de se lancer sur la paroisse il y a quelques jours. On peut encore s’inscrire :
Voici le contact : Ghislaine de Lansalut – gilles.delansalut@laposte.net
On peut être confirmé à tout âge, même à l’âge adulte, là aussi, il suffit de se faire connaître en prenant contact avec : David Liebenguth –davidliebenguth@orange.fr
Dans la joie de vivre une fête en Eglise à l’occasion du Sacrement de la Confirmation.
Ghislaine de Lansalut

6ème Journée Mondiale des Pauvres et Journée de collecte du Secours Catholique
Dimanche 13 Novembre et Dimanche 20 Novembre 2022
« Jésus Christ s’est fait pauvre à cause de vous » (2 Co 8, 9)
Bonjour à tous !
Nous allons bientôt, le dimanche 13 novembre prochain, célébrer la 6ème Journée Mondiale des Pauvres, qui sera suivie le dimanche suivant, 20 novembre, par la Journée de collecte pour le Secours Catholique.
« La Journée Mondiale des Pauvres revient cette année encore comme une saine provocation pour nous aider à réfléchir sur notre style de vie et sur les nombreuses pauvretés actuelles » nous dit le Pape François en nous proposant de tourner nos regards vers « Jésus Christ [qui ] s’est fait pauvre à cause de [nous] » (2 Co 8, 9) Le Pape nous rappelle en effet qu’il existe une pauvreté qui détruit et qu’il faut combattre : la misère, et une pauvreté qui enrichit, qui libère, à l’image de celle qu’a vécue par le Christ.
Combattre la misère ? Comment faire ?
Le Pape n’y va pas par quatre chemins : « Face aux pauvres, on se retrousse les manches et on met la foi en pratique par une implication directe qui ne peut être déléguée à personne » car c’est un « signe de l’amour, comme Jésus lui-même en a témoigné. » C’est avant tout une question de justice : « il ne s’agit pas d’avoir un comportement d’assistance envers les pauvres (…), il faut au contraire s’engager pour que personne ne manque du nécessaire. »
A l’inverse, la pauvreté du Christ, celle qu’ont voulu suivre saint François d’Assise ou Saint Charles de Foucauld, est une pauvreté qui nous rend riches : « riches d’un amour qui ne se ferme à personne et va à la rencontre de tous, en particulier de ceux qui sont marginalisés et privés du nécessaire. » L’attitude intérieure qui nous est demandée est à l’image du Christ, « partageant la vie par amour, rompant le pain de son existence avec les frères et sœurs, en commençant par les derniers, ceux qui manquent du nécessaire, pour que l’égalité soit faite, pour que les pauvres soient délivrés de la misère et les riches de la vanité, toutes deux sans espérance. » Je me rappelle à ce sujet cette remarque d’une amie du Quart Monde après une rencontre diocésaine à laquelle elle avait participé : « J’ai été très surprise de découvrir que les riches avaient peur… de devenir pauvres ! »
Pascale Jousset, déléguée diocésaine pour le service Diaconie et Solidarité